Cette page présente certains exercices que le candidat au permis mer option côtière devra être capable d'exécuter à l'issue de la formation pratique. Certains des exercices peuvent sembler faciles à réaliser, mais les courants, le vent, les remous provoqués par les autres navires, ou tout simplement les vagues viennent compliquer la réalisation de ces manoeuvres. Les informations contenues sur cette page ne peuvent donc en aucun cas remplacer la pratique à bord d'un navire, ni se substituer aux conseils avertis d'un professionnel de la formation nautique. |
Un candidat admis à l'épreuve théorique dispose d'un délai de 18 mois pour faire valider son permis par un établissement de formation agréé.
Au cours de la formation pratique, le formateur vérifie l'aptitude du candidat sur les 18 objectifs de la formation. Ces objectifs incluent notamment les exercices suivants :
Mettre une brassière de sauvetage
Le candidat devra s'assurer que la brassière choisie est adaptée aux types de navigation, ainsi qu'à la morphologie des personnes embarquées (notamment pour les enfants).
Simuler l'emploi d'un feu automatique à main
Avant toute utilisation, bien lire la notice inscrite sur le feu.
Tenir fermement le feu par la poignée en se protégeant par un gant ou un chiffon mouillé.
Tendre le bras vers l'extérieur du bateau en se tenant sous le vent.
Actionner le mécanisme de mise à feu.
Simuler l'emploi d'un extincteur
Avant toute utilisation, bien lire le mode d'utilisation inscrit sur l'appareil.
Il faut toujours diriger le jet à la base des flammes. Ne pas oublier de régler le débit.
Le départ d'un accostage
Le départ d'un accostage se fait toujours en arrière.
Une fois les
amarres larguées, l'arrière du bateau doit être écarté
du quai en mettant la barre du côté du ponton et en embrayant lentement
en avant.
Lorsque le
navire semble prêt à heurter le quai, mettre la barre toute du côté
du large et battre en arrière.
Une fois le
bateau suffisamment dégagé, il faut embrayer en avant. Lors de cette
manoeuvre, l'arrière du bateau se rapproche du quai. Il est donc nécessaire
de prévoir une place suffisante.
Le départ d'un corps-mort
Une fois les amarres larguées, il faut se dégager du corps-mort
en arrière. Dans le cas contraire, vous risquez de prendre la corde dans
l'hélice et d'endommager votre navire.
Le parcours
Tant que le bateau n'est pas sorti du port, il faut naviguer avec précaution
en respectant les limitations de vitesse. Au large, au-delà de la zone
des 300 mètres, vous pouvez évoluer à plus grande vitesse,
mais vous devez toujours rester maître de votre allure, et, plus généralement,
respecter les règles de navigation.
Casser son erre
L'erre est la vitesse résiduelle conservée par le bateau une fois que le moteur a été coupé.
Cette manoeuvre ne doit être entreprise que si elle ne présente aucun danger tant pour l'équipage, que pour les autres navires croisant dans les environs.
Vous devez réduire les gaz, débrayer, puis embrayer en marche arrière, et enfin remettre les gaz. Attention à ne pas remettre trop de gaz, vous risqueriez alors de partir en arrière, mais surtout l'effort de l'eau sur le gouvernail risque d'endommager ce dernier.
Attention : dans cette manoeuvre, la vague produite par le navire le rattrape, et secoue l'embarcation.
Tenir un cap au compas
Pour prendre un cap donné, tourner la barre dans la direction voulue, puis anticiper le redressement pour éviter que le navire continue à évoluer avec son inertie.
Pour maintenir le cap, il peut être nécessaire de donner fréquemment de petites corrections à la barre afin de lutter contre le courant et le vent.
De même, il est possible que votre navire soit obligé d'avancer en crabe pour tenir le cap.
Tenir un alignement
Un alignement est une ligne (imaginaire) tracée entre deux amers (une bouée, un clocher, un phare,...). Tenir un alignement consiste à amener le bateau sur cette ligne, de sorte que le premier amer se retrouve devant le second, voire le cache.
L'alignement peut être effectué sur l'avant ou sur l'arrière du bateau.
Durant cette manoeuvre, il se peut que votre bateau avance en crabe. Vous devrez alors choisir le cap en fonction de la dérive pour aller au point visé.
Les alignements sont utilisés pour gouverner avec précision. Ils
sont principalement utilisés pour traverser une zone de danger, ou pour
rentrer et sortir d'un port.
En cas de chute d'un homme à la mer, il faut agir le plus rapidement possible.
Lorsqu'une personne
tombe à la mer, il faut immédiatement mettre la barre du côté
où la personne est tombée. Cette manoeuvre a pour effet de décaler
l'arrière du navire de la zone de la chute, et donc d'éviter que
l'hélice blesse la personne tombée à l'eau.
Faire ensuite une boucle, puis se présenter perpendiculairement au vent
et arriver au ralenti droit sur la personne à récupérer et
mettre le point mort.
Le bateau doit se trouver entre le vent et l'homme à la mer. De cette façon, le navire ayant une plus grande prise au vent que la personne à récupérer, il va dériver vers elle et il sera rapidement possible de l'embarquer. Le courant est sans incidence.
Le moteur ne doit pas être re-embrayé tant que la personne n'a pas
été récupérée.
La prise d'un corps-mort ou d'une bouée se fait toujours face au vent. De cette façon, il n'y a pas de risque d'endommager l'hélice en heurtant la chaîne reliant la bouée ou le corps-mort avec le sol.
Il faut arriver à allure réduite, puis casser l'erre du navire à
proximité de la bouée et saisir rapidement cette dernière
pour y amarrer le bateau.
L'accostage doit toujours se faire à allure réduite, afin de limiter les risques de heurt brutal avec le ponton.
Il faut se présenter lentement avec un angle de 30 ou 40° par rapport au ponton.
Lorsque le navire semble prêt à heurter le quai, mettre la barre toute du côté du large et battre en arrière.
Attention : la manoeuvre d'accostage est différente pour les navires équipés
d'un moteur hors-bord ou Z-drive, car l'appareil propulseur sert d'appareil à
gouverner. Dès lors, pour rapprocher l'arrière du navire du ponton,
il faut mettre la barre du côté du quai.
Débrayer
rapidement pour éviter de faire reculer le bateau et mettre la barre droite.
Passer rapidement les amarres à terre et maintenir le navire contre le
ponton.
En cas d'accostage à une cale, il faut se méfier de la zone immergée. Il est donc impératif d'arriver avec de l'angle et de viser le troisième anneau d'amarrage visible.
Le noeud de cabestan.
Ce noeud est extrêmement solide pour l'amarrage sur bitte ou anneau. Il se bloque en fonction de la tension.
L'amarrage à un taquet
La rotation de la corde autour du taquet se fait toujours dans le sens des aiguilles d'une montre.
Le noeud de chaise
Le noeud de chaise sert à former une boucle non coulissante et de la taille désirée
à l'extrémité d'une corde.
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